vendredi 21 avril 2017

Couture : la robe "Mise en bouche" de Aime comme Marie

 Mercredi, je suis allée découvrir la nouvelle mercerie qui a ouvert pas loin de chez moi. Je connaissais déjà cette boutique, occupée auparavant par un autre commerce, et je l'ai découverte relookée, éclaircie, bien remplie de toutes sortes de fournitures toutes plus kikinettes les unes que les autres ... En plus, la propriétaire, une jeune femme très sympathique, a pris le temps de m'expliquer tous les services qu'elle propose et tout ce qu'elle compte mettre en place prochainement. Elle m'a notamment présenté les patrons qu'elle a en stock ... Et j'ai donc craqué pour ce modèle de chez Aime comme Marie. Toujours sur les conseils de la propriétaire, j'ai pu acheter tout ce qu'il me fallait et rentrer chez moi me mettre au travail. Maintenant que la robe est terminée, petit bilan !

Le résultat en photos (porté "nature" et avec ceinture) :


 

Temps de travail : environ 8h
Difficulté : facile
Modifs apportées au patron : manches plus courtes, plus de longueur et doublure à la place de la parmenture
Technique à maîtriser : faire des pinces

Les points positifs :

- Le patron est simple et la gamme de montage très facile à suivre grâce aux schémas. Tout est détaillé, impossible de se tromper ! Une seule erreur notée : à la fin, il faut assembler les manches et la robe endroit contre endroit, évidemment, et non pas envers contre endroit comme indiqué (sinon c'est bizarre).
- La réalisation a été beaucoup plus rapide que ce que je pensais.
- La doublure est pas trop mal pour une première, et dans l'ensemble je suis assez contente de moi sur la réalisation et les finitions : ce n'est pas parfait, mais c'est largement portable :)
- Pour une fois, j'ai une robe à la bonne longueur, y compris sur les manches ! Joie et petits papillons :)

Les points négatifs :

- Avec la vendeuse, on a mal calculé le métrage de tissu nécessaire à cause des modifications apportées au patron. J'ai donc du tissu et de la doublure en trop, que j'espère réutiliser une autre fois.
- Je suis déçue du rendu de la robe. Quand je la porte sans ceinture, on dirait une chemise d'hôpital ... J'ai sans doute fait un mauvais choix de tissu : ce joli vert pâle à point dorés rend très bien de près, mais de loin, je le trouve trop timide. Si c'était à refaire, je prendrais quelque chose de plus punchy et plus opaque pour éviter la doublure. Pour le coup, c'est clairement ma faute : je n'ai pas bien visualisé ce que ce modèle pouvait donner "en vrai". Heureusement, avec la ceinture, ça passe ! Je pense que ça rendrait peut-être encore mieux en raccourcissant le patron pour en faire une tunique à porter avec un jean ou un legging.

En résumé, je me suis bien amusée à faire ce modèle et j'ai été ravie de voir que j'avançais aussi vite. Ça m'a permis de bosser avec ma machine, de bien m'y habituer et de m'appliquer sur les finitions ... Enfin, j'ai essayé ! Du coup, je suis d'autant plus déçue de ce résultat en demi-teinte. Mais bon, je reste positive : c'est mon premier vêtement, ça m'a permis d'apprendre à poser une doublure et à faire des pinces ... Pour le coup, ça me donne vraiment envie de réessayer, probablement pour faire un sac ou des accessoires d'abord histoire de tester différents tissus et de me rendre compte de ce que ça donne.

Que pensez-vous de cette première réalisation ? Avez-vous des modèles ou des marques de patron à me conseiller ?

lundi 17 avril 2017

Freeletics : bilan des semaines 10 ... à 13 (et coup de gueule au passage)



Bonjour tout le monde ! Me revoici pour vous faire le bilan final de Freeletics ... Et il ne va pas être très positif !

Bon déjà, si vous avez lu le titre de l'article, vous vous doutez d’avance qu'il y a un problème puisque je vous avais annoncé 15 semaines d'exercices et que je fais ce bilan à la fin de la semaine 13. Et oui, j'ai décidé ce matin de couper court à l'expérience, et ce pour plusieurs raisons.

La première vient du site Freeletics lui-même. En effet, naïve que j'étais, je pensais que mon abonnement initial me permettrait d'aller au bout de ce premier programme et qu'ensuite, j'aviserais pour la suite. Que nenni ! En fait, on vous vend un abonnement de 3 mois, ce qui, si on calcule bien, équivaut donc à 13 semaines environ et non pas 15 ... Le renouvellement pour 3 mois supplémentaires est bien sûr automatique, on vous envoie juste un mail pour vous dire "Coucou, je viens de vous pigeonner de 35€, bonne journée !". Certes, j'aurais dû me méfier dès le début et faire le calcul avant, mais ça n'empêche pas que j'étais bien furieuse ce matin devant ma boîte mail. Je me suis empressée d'aller sur le site pour annuler ce fichu renouvellement automatique et demander un remboursement des 3 mois que je viens de payer et que je ne compte pas utiliser.

La deuxième raison, c'est clairement un manque de motivation flagrant de ma part depuis une semaine ou deux. Je pense que le programme était trop long pour moi et que si c'était supportable au début, ces derniers jours, je n'avais tout simplement plus envie de passer une demi-heure sur mon tapis à transpirer. Je trouve que le résultat ne valait plus la peine. En effet, comme je vous le disais dans mon bilan précédent, j'ai certes gagné en tonus musculaire et en cardio, mais je n'ai pas vu le moindre changement sur ma silhouette ... Or, mon but, c'était quand même d'avoir un résultat à ce niveau -là ! Je suis très contente de l'amélioration de mes performances sportives, c'est certain, mais ça ne me sert à rien dans ma vie de tous les jours et de toute façon, c'est quelque chose que je vais sans doute perdre très vite puisque ces compétences disparaissent si on ne les entretient pas (et autant dire que j'ai la FLEMME de les entretenir).

Bref, comme vous l'avez compris, je jette l'éponge, tant pis. Je continue à penser que ce programme est intéressant, mais il n'est pas assez évolutif et trop long à mon goût. Il est selon moi bien adapté si l'on souhaite améliorer ses performances globales dans un but particulier (en plus de cours de fitness ou pour progresser dans une autre discipline par exemple) mais pas si l'on veut juste s'affiner et se tonifier un peu. De plus, je n'ai vraiment pas apprécié le procédé utilisé par le site (cela dit, vous, vous serez prévenus au moins !).

Je ne vous cache pas que je ressens à l'heure actuelle une énorme culpabilité à arrêter si près de la fin, car je voulais aussi me prouver à moi-même que je suis capable d'aller au bout des choses et encore une fois ça n'a pas fonctionné. Je m'écoute peut-être un peu trop ... Mais je relativise en me disant que je n'abandonne pas complètement le sport (il me reste l'équitation, l'escrime et le squash quand Mister T. est dispo) et que je pourrai toujours aller courir si l'envie m'en prend un de ces jours. Je savais aussi d'avance que le fitness, ce n'était pas gagné pour moi, et je me suis rendue compte que finalement ça peut être plutôt sympa ! Simplement, si c'était à refaire, j'opterais certainement pour des cours collectifs en salle histoire d'avoir un prof et des horaires fixes pour me motiver.

C'est donc un bilan assez mitigé que je vous présente ce matin ... Mais les témoignages positifs sont nombreux sur le site, donc je ne doute pas que ce programme convienne à de nombreuses personnes ! N'hésitez pas à le tester s'il vous tente et à m'en donner des nouvelles :)

mardi 4 avril 2017

DIY : une guirlande d'oiseaux en origami pour fêter le printemps !

Une petite photo pour vous donner une idée du résultat ... Évidemment, avec du soleil c'est mieux, et on peut bien sûr varier la forme des origamis, les couleurs, et même faire un mobile au lieu d'une guirlande, pourquoi pas !


Dimanche dernier, étant coincée à la maison par un mal de dos, je me suis dit qu'un peu de bricolage serait le bienvenu pour me changer les idées ... j'ai donc attrapé mon papier à origamis, un peu de cordon ciré et hop, atelier pliage !

Les origamis réalisés sont tous des oiseaux, pour donner un petit côté printanier à cette guirlande. De haut en bas, j'ai donc fait une colombe, un aigle, une oie, un canard, un paon, une grue et une poule. Ce sont des modèles que j'ai trouvés dans le petit guide d'origamis que j'avais acheté chez Waterstones en Irlande, mais il en existe bien d'autres si vous souhaitez varier un peu. Il y a des très bons tutos d'origamis sur Youtube, et suivre une vidéo est nettement plus facile que d'essayer de comprendre les instructions d'un livre (surtout si, comme le mien, il est en anglais ^^). Dans cette guirlande, la colombe, le canard et la poule ont été les plus faciles à réaliser. L'oie a demandé un peu plus de patience, tout comme le paon, et je ne vous parle pas de l'aigle et de la grue qui m'ont vraiment donné du fil (ou plutôt du papier) à retordre !

Une fois les oiseaux créés, j'ai choisi un cordon ciré noir pour qu'il ressorte bien par rapport aux couleurs et j'ai enfilé les oiseaux dessus en faisant des nœuds pour les bloquer. Attention à bien calculer l'endroit du passage du fil car l'origami peut être plus lourd d'un côté que de l'autre et donc pencher dangereusement si le fil est mal placé ... J'avoue avoir dû tricher avec un peu de scotch transparent pour que chaque piou-piou se tienne bien ! Après avoir réglé ces petits détails, il m'a suffi de choisir l'emplacement sur le mur, de fixer la guirlande avec un peu de patafix (et oui, maison en location donc pas de trous dans les murs !) et c'est fini !

Facile non ? Et en plus, comme les origamis reviennent à la mode, le matériel pour ce petit DIY est très facile à trouver en papeterie, dans un magasin de loisirs créatifs ou même dans certaines maisons de la presse. Pour le fil, j'ai choisi du cordon ciré, mais on peut utiliser de la laine, du coton à broder, ou pourquoi pas du fil de pêche pour un effet invisible ... Tout est possible avec un peu d'imagination :)

J'espère que ce petit article DIY vous a plu ! N'hésitez pas à laisser des commentaires pour me donner de nouvelles idées ou partager vos propres réalisations.

vendredi 31 mars 2017

Freeletics : bilan des semaines 6 à 10 (2/3 du programme)


Après une absence conséquente encore une fois due à une surcharge de travail, me revoilà pour faire le bilan du programme de fitness Freeltics que je suis maintenant depuis dix semaines. Alors, que s'est-il passé depuis mon dernier bilan ?

Et bien depuis la dernière fois, j'ai réussi à tenir le rythme et j'en suis donc toujours à 3 séances de Freeletics par semaine, même si elles ont été un peu difficiles à caser étant donné le peu de temps libre que me laissait mon travail. Je m'y mets en général en fin de matinée, vers midi, ce qui me laisse le temps de bien digérer le petit dèj, de travailler suffisamment et surtout d'avoir le temps de prendre une douche et de me poser un peu avant de faire à manger ...

Et oui, une pause est presque toujours nécessaire après les séances car le rythme s'est vraiment intensifié ! Désormais, ma séance se compose en général de plusieurs séries de petits exercices (renforcement musculaire ou cardio) et d'un training spécifique au Freeletics, entier ou tronqué. Lors de la semaine 7, j'ai même eu droit à une "Hell Week", une semaine "infernale" pendant laquelle l'intensité des exercices est doublée pour se forcer à aller encore plus loin ... Ç’a été difficile certes, mais pas impossible, et même si je ne suis pas pressée de refaire une "Hell Week", je m'en sens tout à fait capable.

Il faut dire qu'avec le temps, les résultats se font vraiment sentir. Ils ne sont toujours pas présents sur la balance ni lorsque je prends mes mesures (c'est de ma faute, je mange toujours n'importe comment !) mais très clairement, j'ai gagné en souffle, en endurance et en muscles. Je n'ai désormais plus aucun problème pour faire des séries d'abdos, de pompes (sur les genoux certes, mais quand même !) ou encore des fameux burpees que je redoutais tant. D'ailleurs, je me suis bien rendue compte de mes progrès hier, lors d'une séance de squash avec mon chéri. Nous n'y étions pas allés depuis que j'ai commencé le programme, et j'ai bien senti la différence : plus de puissance dans les coups (merci les nouveaux muscles), moins d'essoufflement, de meilleurs appuis ... Même mes services et mes revers se sont améliorés ! Bref, désormais, c'est uniquement la technique qui me fait défaut, et non plus le physique.

Ces progrès me motivent plus que jamais et j'attaque avec détermination la dernière partie du programme, qui devrait se terminer fin avril. Rendez-vous à ce moment-là pour le bilan final ! En attendant, je vous conseille à tous de vous lancer dans l'aventure, ou au moins d'aller visiter le site Freeletics qui donne une très bonne image de ce programme.

lundi 20 février 2017

Freelectics : bilan des cinq premières semaines (1/3 du programme)

Après deux semaines d'absence pour cause de trop de boulot, me voici de retour pour vous présenter le bilan de mon premier mois avec le programme de fitness Freeletics. Le suspense est à son comble : ai-je tenu ? Ai-je obtenu des résultats ? Vais-je continuer ? Sans plus attendre, voilà les réponses à toutes vos questions !

Ai-je tenu ?

Il se trouve que oui, à ma grande surprise, j'ai tenu. Il y a eu un cap très difficile à passer lors de la deuxième semaine, mais depuis, je ne me lasse pas du programme et j'arrive à caser sans difficulté mes trois séances hebdomadaires dans mon planning, pourtant chargé par moments. Le fait que le programme soit personnalisé y est sans doute pour beaucoup : les séances sont difficiles mais jamais impossibles, on finit toujours par en venir à bout. Cela dit, je flippe toujours autant quand je boucle une semaine et que je découvre le programme de la suivante : dès que les mots "sprawls" ou "burpees" apparaissent, c'est le drame !

Ai-je obtenu des résultats ?

Au niveau performances, je vois bien que je mets de moins en moins de temps à réaliser les exercices du programme et que ceux qui me semblaient impossibles au début sont désormais plus accessibles. J'ai plus de souffle, et le renforcement musculaire commence également à faire effet. Cependant, au niveau des chiffres, pas de changement au niveau du poids, du tour de bassin ou du tour de cuisses ... Ce n'est pas la faute du programme mais celle de mon alimentation qui a besoin d'un sérieux rééquilibrage, ce que je compte bien mettre en œuvre dans les jours à venir.

Vais-je continuer ?

Oh que oui ! J'en suis à un tiers du programme, ce serait dommage de lâcher maintenant. Il faut dire que j'y ai pris goût et que je ne rechigne plus à sortir mon tapis de sol et à allumer mon appli pour une demi-heure de torture d'exercice ! Les séances sont courtes donc assez faciles à intégrer dans un emploi du temps, les exercices varient pour qu'on ne se lasse pas et j'aimerais vraiment voir si je peux obtenir des résultats plus significatifs en y ajoutant une alimentation plus équilibrée. Dès qu'il fera beau, je compte aussi me remettre à la course à pied histoire de varier les plaisirs et de travailler l'endurance ... Le printemps s'annonce sportif !

Pour conclure, je n'étais pas du tout certaine d'adopter ce programme lorsque j'ai commencé, mais depuis, les choses ont bien changé :) Ça vaut vraiment le coup de s'y mettre et tout est fait pour que les efforts réalisés soient payants et les résultats visibles rapidement. J'ai hâte d'arriver à la fin pour constater tout ça ... Mais avant, rendez-vous dans cinq semaines pour le bilan du deuxième tiers !

lundi 6 février 2017

Addictead




J'ai commencé à boire du thé il y a très longtemps, quand j'avais à peu près neuf ou dix ans. A l'occasion de notre premier voyage en avion, mes parents nous ont fait goûter cette boisson à mon frère et à moi. Si mon frangin a apprécié, mais sans plus, j'y ai immédiatement trouvé LE truc qui allait accompagner mes petit-déjeuners, mes goûters et mes soirées pour les nombreuses années à venir.

Au début, comme tous les néophytes, je m'en tenais au thé noir en sachet (les Lipton jaunes ou les Tetley bleus si pratiques), à de l'earl grey ou à des thés parfumés le dimanche après-midi après les repas de famille. C'est lorsque j'ai déménagé dans mon propre studio à Angers, pour suivre mes études, que mes habitudes ont changé.

Et oui, qui dit grande ville dit boutique dédiée au thé ... Adieu le thé en sachet fade, âcre et monotone !  J'ai commencé à collectionner les thés en vrac dans leurs jolies boîtes métalliques, avec leurs parfums subtils et exotiques, les infuseurs pratiques ou juste amusants et les théières à cylindre. Ensuite, j'ai rencontré Mister T. et j'ai découvert à ma plus grande joie qu'il était lui aussi amateur de thé ... Autant vous dire que notre collection commune a vite commencé à prendre de la place ! Voici à quoi elle ressemble aujourd'hui :


Nous avons à peu près une quinzaine de variétés différentes que nous utilisons plus ou moins régulièrement selon nos envies, qui changent très souvent, surtout pour moi : après une grosse période "thé aux fruits", je m'en suis lassée et je préfère maintenant les thés aux épices ou aux herbes aromatiques (menthe, réglisse ... mmmm !).

Notre marque préférée en ce moment, c'est Kusmi. Je suis absolument incapable de me passer de leur Boost plus de deux jours, Mister T. apprécie beaucoup leur BB Detox et leur tout nouveau Blue Detox (beurk) et nous piochons tous les deux régulièrement dans l'Aquarosa, le St Pétersbourg et l'Earl Grey. En plus de leur goût agréable, j'adore le packaging de ces thés avec leurs boîtes colorées faciles à reconnaître du premier coup d'oeil, contrairement à celles du Palais des Thés qui sont toutes identiques. Si vous ne connaissez pas cette marque, vous pourriez être surpris par l'odeur particulièrement forte des thés lorsque vous les sentirez, mais pas d'inquiétude, le goût est loin d'être aussi prononcé !

En dehors des Kusmi, les thés que je bois le plus souvent sont le thé à la menthe (acheté en vrac en grande surface), l'Empereur, un thé vert poire-amande que la maman de Mister T. nous a offert, et l'Entre copines, un thé vert parfumé absolument délicieux. Pour en profiter au mieux, on utilise des infuseurs ou bien la théière en fonte de Mister T. quand par miracle on choisit le même thé en même temps. Malgré des réserves conséquentes, certaines variétés descendent très vite ... d'où l'intérêt de les acheter avec la boîte la première fois pour ensuite ne racheter que des recharges !

Je trouve que le thé est vraiment une boisson qui a tous les avantages : il en existe de nombreuses déclinaisons qui permettent de ne pas se lasser, il est moins excitant que le café, moins lourd à digérer qu'un chocolat chaud, il s'adapte à tous les moments et à toutes le humeurs ... Bref, comment s'en passer ?

Et vous, êtes-vous aussi additead ? Quelles sont vos marques et vos thés préférés ? Racontez-moi :)

mardi 31 janvier 2017

Les Sims et moi : une histoire d'amour

Dans la droite ligne de ce que je vous disais dans cet article, je vais vous parler aujourd'hui d'une franchise de jeux à laquelle j'ai énormément joué étant plus jeune et à laquelle je joue encore aujourd'hui, les Sims. La franchise fêtera le 4 février prochain ses 17 ans ... Que le temps passe vite quand on s'amuse !

Les tout premiers jeux sont sortis alors que j'étais au collège et j'ai tanné mes parents pendant un bon bout de temps avant qu'ils acceptent enfin de m'acheter les Sims 1. Je suis très vite devenue accro à ce jeu, tout comme mon frère ... autant vous dire que les disputes devant l'unique PC familial (un Windows XP à l'époque) pour savoir qui allait jouer le premier étaient nombreuses ! Nous avons régulièrement mis notre argent de poche en commun pour acheter les disques additionnels afin d'améliorer le jeu de base qui était, il faut bien l'avouer, vraiment simple : seulement trois âges (bébé, enfant, adulte), des Sims qui ne vieillissent pas et ne savent pas marcher en diagonale, des personnalisations très limitées ... Mais à l'époque, ça nous semblait incroyable.

En 2004, on a découvert les Sims 2 qui sont restés très longtemps ma version préférée des Sims et pour laquelle j'ai claqué pas mal d'étrennes et d'argent de poche en disques additionnels. Nos Sims vieillissaient enfin, ils pouvaient aller à l'université, adopter des animaux, ouvrir des magasins, le temps changeait selon les saisons ... Là, c'était vraiment la fête ! Grâce à ces nouvelles perspectives, mon frère et moi avons découvert que nous avions des styles de jeu très différents et très complémentaires : lui adorait passer des heures à créer des maisons incroyables (et beaucoup trop grandes) mais n'aimait pas trop l'aspect "vie" tandis que je préférais bâtir des logements à l'arrache pour m'intéresser davantage aux péripéties de mes personnages. A nous deux, nous avons lancé des parties énormes qui ont fait ramer le pauvre PC ... Je serais curieuse de savoir combien d'heures on a pu passer sur cette version des Sims.

J'ai d'ailleurs tellement aimé les Sims 2 que lorsque les Sims 3 sont sortis, je les ai achetés, testés et aussitôt détestés ! Ce monde ouvert beaucoup trop grand, cette personnalisation beaucoup trop poussée qui prenait des HEURES, ce système de jeu complètement nouveau auquel je ne captais rien, ces graphismes bizarres ... J'ai dû essayer à peine une dizaine d'heures avant de jeter l'éponge et de retourner à mes Sims 2 adorés.

Et puis enfin, en 2014, j'ai testé et adopté les Sims 4 qui à mes yeux sont un excellent compromis entre les Sims 2 et 3 grâce à des graphismes géniaux, une personnalisation avancée mais qui peut être rapide, des quartiers intéressants à explorer, des MAJ régulières qui permettent de faire évoluer le jeu sans forcément payer plus cher ... Certes, beaucoup râlent parce que le jeu, à sa sortie, ne contenait pas certains éléments classiques (comme les piscines ou les bambins, arrivés par la suite) et que certains add-ons très attendus ne sont toujours pas disponibles. Je trouve effectivement que pour l'instant, ça manque de contenu additionnel intéressant, notamment les animaux et la possibilité d'aller à l'université, mais le jeu de base me convient tout de même très bien et me suffit pour m'amuser. Je me suis d'ailleurs lancée dans le legacy challenge qui consiste à jouer la même famille pendant 10 générations (règles précises ici), à voir si je réussis à relever le défi ...

A présent, c'est à vous : parlez-moi de votre expérience des Sims en commentaire :)

vendredi 27 janvier 2017

Ma ville préférée en Irlande : Cork City !

Vue de la Lee depuis le pont qui mène vers Grand Parade et South Mall

Comme je l'évoquais dans cet article, en 2014, j'ai passé cinq mois en Irlande pour on stage de fin d'études. J'ai plus précisément posé mes valises à Cork, qui est la deuxième plus grande ville du pays après Dublin. 

Pour vous donner une idée un peu plus précise de la ville, Cork se situe au sud-ouest du pays, tout près de la mer. Elle compte 120 000 habitants seulement, ce qui en fait une ville à taille humaine. Elle est traversée par la Lee, et le centre-ville se situe sur île formée par les deux bras de cette rivière. Cork se distingue, comme toutes les villes irlandaises, par un nombre assez impressionnant d'églises et chapelles en tout genre ainsi que par un nombre tout aussi impressionnant de pubs, bars, boîtes de nuit ... Elle doit aussi compter quelques monuments touristiques, mais pour être honnête, je n'en ai visité aucun, alors je laisse à d'autres le soin de vous en parler.

 Panneau affiché par un fleuriste devant lequel je passais tous les matins

J'ai vraiment eu de la chance d'être tombée sur Cork pour mon stage, parce que c'est la ville d'Irlande que j'ai préférée parmi toutes celles que j'ai visitées. Moins envahie par les touristes que Dublin, plus grande que Galway ou Limerick, Cork a, selon moi, la taille idéale pour une ville, c'est-à-dire qu'elle est suffisamment importante pour qu'on y trouve tous les éléments de base (à savoir, restos, bars et magasins) mais suffisamment petite pour que l'on puisse faire tous les trajets à pied ou presque. D'ailleurs, je n'avais que quinze minutes de marche depuis ma coloc située dans Vicar Street pour rejoindre mon bureau sur South Mall ... Un vrai bonheur !

De plus, Cork est une ville très animée où il se passe toujours quelque chose. Les pubs font le plein tous les soirs et le centre-ville reste bondé jusqu'à une heure assez avancée ... Cela dit, et ça mérite d'être souligné, les Irlandais même un peu éméchés restent des gens très courtois et je n'ai jamais eu de problème lorsque je sortais le soir, même quand je rentrais seule chez moi. Même en robe, même en talons, même à 3h du matin, on ne se fait ni siffler, ni interpeller, ni insulter et ça, ça change de la France !

Barack Street, la rue très collinesque 
par laquelle je passais chaque matin et chaque soir.

Cela dit, même en étant ma ville préférée, Cork a quand même quelques défauts. Tout d'abord, il s'agit d'une ville assez chère, surtout en ce qui concerne les loyers : comme elle est très attractive, les logements sont rares et très vite hors de prix. Idem pour les bus qui en plus passent rarement à l'heure ... La météo est également des plus capricieuses, mais c'est assez normal car comme dans toutes les villes côtières, le vent change vite et peut amener un soleil sympa ou d'énormes averses selon son humeur. Enfin, il faut savoir que certes, le centre-ville est plat, mais pour le reste, ça grimpe ! Les quartiers un peu éloignés de Cork sont tous situés sur des hauteurs, et si l'on veut y aller à pied, il faut prévoir les chaussures adaptées et ne surtout pas risquer l'ascension en talons.

Malgré ces petits défauts, Cork est définitivement ma ville préférée dans ce beau pays. J'en garde un excellent souvenir et j'espère avoir l'occasion d'y retourner un jour avec Mister T. pour la lui faire découvrir ! Si certains souhaitent un jour y passer ou s'y installer et veulent avoir des conseils, je vous recommande le groupe Facebook Les Français à Cork, dont les membres m'ont vraiment bien aidée lors de la préparation de mon séjour et à mon arrivée. N'hésitez pas non plus à me contacter directement par email si vous avez des questions :)

Et vous, êtes-vous déjà passés par Cork ?

mardi 24 janvier 2017

A ton âge, quand même ...

 Crédit photo : une touche de couleur



"Tu t'amuses encore avec ça ? Oh, à ton âge, quand même ..."


Voici donc ce que m'a dit ma tante samedi dernier, lorsqu'elle m'a vue faire un scoubidou pour passer le temps. C'est aussi grosso modo ce que me dit ma grand-mère quand je lui explique que je fais encore de l'équitation, ou ce que pensent sûrement mes parents (vu leur tête) quand je leur explique ce qu'on fait en escrime artistique ou quelles sont les prochaines pièces qu'on a prévu d'acheter avec Mister T. pour compléter nos costumes de spectacle.

Effectivement, en apparence, je suis une adulte de 25 ans qui a monté son auto-entreprise, paie ses impôts, prend ses rendez-vous toute seule chez le médecin et va faire ses courses chez Leclerc toutes les deux semaines. Je suis en couple avec Mister T. depuis trois ans et nous avançons tous les deux relativement bien dans nos boulots respectifs, ce qui correspond sûrement, dans la tête des adultes qui me connaissent, et plus spécifiquement ceux de ma famille, à la période achat de maison/mise en route de bébé/adoption d'un labrador et d'un monospace ... Oui, mais non. C'est prévu, un jour, peut-être, qu'on fasse tout ça, mais pas maintenant !

Pour l'instant, j'ai 25 ans et encore plein de trucs à apprendre. Je veux m'améliorer encore en équitation, parce que j'ai une énorme marge de progression. Je veux continuer à jouer au squash tous les mercredis pour un jour mettre une raclée à Mister T. Je veux travailler en escrime pour corriger tous mes petits défauts et être une bretteuse impeccable. Et je ne parle même pas de tous les projets créatifs que j'aimerais réaliser en couture, en travail du cuir, en calligraphie, en origamis, etc. !

Je suis de cette génération qu'on appelle la génération Y et qui a, selon moi, trouvé un bel équilibre entre la vie "d'adulte" avec ses contraintes et ses impératifs et le fait de garder son âme d'enfant pour profiter de la vie au maximum. Je fais partie de cette génération qui monte des start-ups et qui joue à Pokemon Go, qui n'hésite pas à aller bosser à l'étranger pour acquérir de l'expérience mais qui mate encore des dessins animés, qui aime apprendre tout, partout et par n'importe quel moyen pourvu qu'il y ait un défi à relever et que ce soit fun. Certes, ça détonne par rapport aux générations précédentes, pour lesquelles la coupure entre adolescence et âge adulte était nette, précise et sans retour en arrière possible. Je comprends que les personnes de ces générations aient du mal à nous comprendre, tant nos habitudes sont différentes des leurs. Pour autant, cette différence signifie-t-elle que nous avons tort et qu'ils ont raison ?

Avec tout le respect que je leur doit, je ne crois pas. On peut être un adulte accompli et aimer s'amuser comme un enfant. C'est pourquoi, quoiqu'on en dise, je continuerai aussi longtemps que possible à me cacher sous la table avec mes petits cousins pour distribuer les parts de galette des rois, à jouer aux Sims pendant des heures, à citer les Disney à tout bout de champ et à sauter dans les flaques d'eau, même si je finis les pieds trempés. Comme ça, si un jour j'ai des enfants, je serai déjà au niveau ...

Et vous, vous êtes plutôt "adulte" ou "enfant" ? Comment réagit votre entourage ?

samedi 21 janvier 2017

3 jeux de société collaboratifs pour s'amuser sans se taper dessus


Depuis quelques années, on assiste à un véritable retour en force des jeux de société dans les rayons des magasins de jouets. Loin des traditionnels Monopoly, Bonne paye et autres Labyrinthe, les concepteurs de jeux présentent aujourd'hui de tous nouveaux produits conçus pour plaire à un maximum de joueurs grâce à des dynamiques de jeu, des graphismes et des scénarios très variés. 

Pour ma part, étant une grande fan de jeux de société mais aussi une incorrigible mauvaise perdante, j'apprécie tout particulièrement un nouveau type de jeux appelé "jeux collaboratifs". Il s'agit en fait de jeux dans lesquels les joueurs doivent collaborer pour battre un ennemi commun ou résoudre une énigme sans qu'il existe de rivalité entre eux. A mon sens, c'est l'idée parfaite pour éviter les bouderies de Cousine Marie qui n'aime pas perdre, les tricheries de Tonton José qui pique dans la caisse et les pinailleries interminables de Mamie Lucette qui essaie d'interpréter comme elle le peut la règle du jeu pour gratter des points. 

Voici donc trois jeux basés sur ce principe collaboratif testés et approuvés par moi-même :

L'île interdite est un jeu édité par Asmodee, destiné aux joueurs à partir de 10 ans. La partie dure environ 30 minutes et mobilise entre deux et quatre aventuriers qui vont se rendre sur l'île mythique d'Atlantide pour essayer de récupérer quatre artefacts que les Atlantes ont laissé derrière eux lorsqu'ils ont disparu ... Mais attention, l'eau monte et il faudra retourner à l'héliport avec les statuettes avant que l'île ne soit à nouveau engloutie !

J'apprécie beaucoup ce jeu car il est très rapide à expliquer et permet aux plus jeunes de participer rapidement. De plus, les parties ne se ressemblent jamais grâce aux cartes "Aventurier" qui donnent à chacun un rôle différent (avec les bonus correspondants) et à l'agencement aléatoire des tuiles de l'île. Le design des cartes et des objets est également très réussi.

Pandémie est un jeu édité par Filosofia destiné aux plus de douze ans. La partie est plus longue que pour l'île interdite (environ 1h) et rassemble également entre deux et quatre joueurs. Cette fois-ci, les participants incarnent les membres d'une équipe scientifique internationale chargée d'éradiquer quatre maladies qui se répandent à travers le globe. Il leur faut parcourir le monde pour trouver des ressources et chercher des remèdes, mais y parviendront-ils avant que toute la planète soit contaminée ?

En bonne scientifique que je suis, je ne pouvais qu'apprécier ce jeu déniché chez Cultura par Mister T. Il faut un peu de temps pour se mettre dans l'ambiance et comprendre le fonctionnement de la partie, mais une fois lancés, on ne s'arrête plus ! Le scénario est vraiment prenant et les bonus de chaque personnage permettent de créer des stratégies entre joueurs pour combattre les maladies avant qu'il ne soit trop tard. De plus, c'est un excellent moyen de réviser la géographie ;)

Mysterium est un jeu édité par Asmodee auquel ont peut jouer à partir de dix ans. La partie dure environ 45 minutes, au cours desquelles des médiums (entre 1 et 6) vont devoir tenter de découvrir qui a tué le châtelain, dans quelle pièce et avec quelle arme, sur le principe du célébrissime Cluedo. Cependant, dans le cas de Mysterium, les médiums vont être aidés par le fantôme du châtelain, lui aussi incarné par un joueur, qui leur enverra des rêves et des visions afin de les guider dans leur enquête. Attention, le temps est compté : 7 tours de jeu seulement pour parvenir à confondre le coupable !

Découvert grâce à une amie qui l'a reçu en cadeau, le Mystérium est un jeu unique et très original car son principe ne ressemble à aucun jeu connu. Pour cette raison, je déconseille de jouer à plus de 4 personnes, du moins lors des premières parties car c'est assez difficile à gérer pour le joueur qui incarne le fantôme. Cependant, c'est un jeu prenant et vraiment génial, surtout quand les médiums partent très loin dans l'interprétation des visions et que le pauvre fantôme s'arrache les cheveux ... Les cartes sont également magnifiques et le design très réussi. Attention, ce jeu prend pas mal de place, prévoyez une grande table !

Voilà pour cette sélection, j'espère que vous aurez l'occasion d'essayer ces jeux et pourquoi pas de les adopter !

jeudi 19 janvier 2017

Souvenirs de voyage : l'Irlande

Ancienne abbaye dans les Wicklow Mountains

Cela fait maintenant plus de deux ans que j'ai quitté l'Irlande, mais ce pays m'a énormément marquée. Il faut dire que j'y ai passé cinq mois pour mon stage de fin d'études, ce qui m'a permis de le parcourir en long, en large et en travers ... Et ce n'est pas qu'une expression ! Entre mon arrivée mi-avril 2014 et mon départ fin août de la même année, j'ai exploré Cork, ma ville d'adoption, je suis allée deux fois à Dublin, quatre ou cinq fois à Limerick, deux fois à Galway, deux fois aussi dans le Connemara, une fois à Kinsale, une fois à Kilkenny ... Autant dire que la géographie irlandaise, je maîtrise à peu près (excepté l'Irlande du Nord que je n'ai pas pu visiter, à mon grand regret).

Cela dit, l'Irlande ne se résume pas à ses paysages, bien sûr. L'Irlande, et en particulier à Cork, c'est une météo capricieuse et très changeante, grâce à laquelle, selon un dicton local, on peut voir les quatre saisons dans une même journée. L'Irlande, c'est aussi un nombre incroyable de pubs et de bars, et le si célèbre Temple Bar de Dublin est loin d'être le meilleur ! L'Irlande, c'est une gastronomie étrange arrosée de pintes de bière bien brune (Guinness à Dublin, Murphy à Cork). L'Irlande, c'est un accent incompréhensible jamais entendu en cours d'anglais ...

Et comment évoquer les caractéristiques de l'Irlande sans parler de la gentillesse incroyable de ses habitants ? Qu'ils soient irlandais ou étrangers, car le pays accueille beaucoup d'immigrants, tous se mettent en quatre pour rendre service dès qu'ils le peuvent. Quand j'ai débarqué à Cork avec ma grosse valise, j'ai à peine eu le temps de sortir mon plan de la ville que déjà, trois personnes venaient me voir pour me demander si j'avais besoin d'aide, où je souhaitais aller et si elles pouvaient porter mon sac jusqu'à l'auberge de jeunesse ... Je pensais la réputation des Irlandais surfaite, mais elle ne l'est pas du tout, elle est même en dessous de la réalité !

D'ailleurs, au fil de mon séjour qui ne s'est pas toujours bien passé, c'est grâce aux gens que j'ai rencontrés que j'ai pu tenir le coup et aller jusqu'au bout de mon stage, grâce à la bande de Français qui m'a accueillie dès le premier jour, grâce à mes collègues stagiaires et à nos discussions interminables sur Hangouts, grâce à mes deux merveilleuses colocs fans de Game of Thrones, et surtout grâce à mes deux Frenchies rencontrées par hasard que je n'ai pas lâchées pendant cinq mois ...

Bref, vous l'aurez compris, l'Irlande m'a laissé un excellent souvenir que j'aimerais vous faire partager plus en détail. Ceci n'était qu'un avant-goût, rendez-vous dans les semaines à venir pour en savoir plus sur ce pays incroyable !

lundi 16 janvier 2017

C'est parti pour un programme de fitness avec Freeletics


Ça y est, je mets enfin en pratique l'une de mes bonnes résolutions : en janvier, je me mets au fitness grâce au programme Freeletics !

Pour tout avouer, c'était pas gagné. Pendant très longtemps, j'ai pensé que le fitness était une activité barbare et inutile, puisqu'à part développer les muscles, elle ne sert pas à grand-chose ... Alors que pour moi, faire du sport, c'est aussi faire bosser le cerveau ! Bref, jusqu'à présent, je regardais d'un oeil condescendant les minettes en legging fluo qui transpiraient sous les ordres d'un coach tout droit sorti de Guantanamo.

Oui, tout allait pour le mieux ... sauf que depuis quelques temps, mon corps, qui auparavant pouvait éliminer trois raclettes par semaine fingers in the nose, a décidé qu'il en avait assez, et que stocker le gras, c'était bien moins galère que de le virer. D'où un changement certain du volume et de la texture de certaines parties de mon corps, changement que je n'apprécie pas du tout ... Et me voilà donc, en ce mois de janvier 2017, bien décidée à remédier à tout cela, à retrouver une silhouette plus agréable et surtout à rentrer à nouveau sans problème dans mes fringues.

Pour ce faire, j'ai opté pour un abonnement au programme Freeletics, que Mister T. a suivi il y a deux ans. Il s'agit de séries d'exercices de différents niveaux de difficulté destinés à travailler diverses parties du corps. Chaque exercice est accompagné de vidéos de présentation et de descriptions pour que les pratiquants puissent les réaliser le mieux possible. Certains exercices sont disponibles gratuitement sur le site pour celles et ceux qui souhaitent s'entraîner occasionnellement, mais pour accéder au programme complet, il faut (bien sûr) prendre un abonnement.

Si j'ai choisi de m'abonner plutôt que de me contenter de quelques exercices, c'est que le programme propose un coach qui, après vous avoir aidé à définir vos objectifs et fait passer un test d'évaluation, vous propose des séances sur mesure composées d'exercices à votre niveau, dont la difficulté augmente au fur et à mesure de votre progression. Comme je suis absolument novice en fitness, ça me semble parfait pour avoir un programme adapté, facile à suivre et auquel je peux accéder à tout moment grâce à l'appli sur mon téléphone.

J'ai donc passé aujourd'hui le test d'évaluation (j'ai failli crever pendant ces f*cking burpees) et suite à cela, mon "coach" virtuel m'a donc prévu trois séances à faire cette semaine. Si ça fonctionne et que j'arrive à suivre, je compte garder ce rythme de trois séances par semaine jusqu'à fin mars au moins ... Rendez-vous d'ici un mois pour un premier bilan ! 

jeudi 5 janvier 2017

Bullet Journal : comment l'adapter à vos besoins ?

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler d'un truc hyper à la mode et que j'ai adopté avec enthousiasme : le Bullet Journal ou BuJo pour les intimes. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cet étrange objet, il s'agit tout simplement d'un agenda mélangé avec un planner mélangé avec toutes les listes utiles possibles et imaginables. Si vous voulez découvrir le concept de base, je vous invite à visionner cette vidéo mise en ligne par l'inventeur de cette méthode (la vidéo est en anglais, mais le concept est très facile à saisir).

Bref, le Bullet Journal est un outil sympa censé nous simplifier la vie en regroupant tous les éléments clés d'une bonne organisation au quotidien. Cependant, quand on regarde les vidéos ou les tableaux Pinterest qui y sont consacrés, on découvre des merveilles d'art, de planification et de coupage de cheveux en quatre qui parfois nous dégoûtent plus qu'autre chose ... Alors comment faire pour s'approprier la méthode et en faire un outil personnalisé et simple à la fois ?

Etape 1 : le choix du carnet

Pour débuter, inutile d'acheter un carnet neuf à paillettes et petits pompons ! Commencez par définir quel type de carnet vous convient le mieux : grand ou petit, à lignes, à carreaux ou à pages blanches, épais ou fin ... Il faut que ce soit avant tout pratique à utiliser. Si vous n'êtes pas sûr que la méthode vous convienne, vous pouvez tout à fait commencer votre BuJo sur le premier carnet qui traîne chez vous : une fois certain de son utilité, vous investirez si besoin dans quelque chose qui vous plaira davantage. 

  

Voici le carnet qui ne sert de BuJo. C'est un cahier Mr Wonderful, d'un format assez large qui me convient bien puisque je ne le trimbale pas partout. Il compte à peu près 200 pages à petits carreaux, que je trouve très pratiques pour tracer les tableaux ou tout simplement calculer la division des pages.

Etape 2 : le matériel 

Pour ce point-ci, c'est à vous de voir. Vous voulez un BuJo pratique et rapide à utiliser ? Il vous suffit d'un stylo et éventuellement d'un règle pour créer vos séparations. Vous voulez un BuJo coloré et artistique ? Lâchez-vous sur les feutres, le masking tape, les stickers en tout genre ... Là encore, la règle essentielle, c'est de suivre ses envies et de ne surtout pas se comparer aux autres. On est là pour créer VOTRE BuJo, celui qui VOUS conviendra.


Voici le matériel que j'utilise le plus souvent : en plus de mon carnet, j'ai récupéré mes feutres et mes stylos de lycéenne (j'adore les crayons, ça se voit non ?), ainsi que quelques rouleaux de masking tape déniché chez Hema ou en grande surface pour agrémenter tout ça. J'ai aussi quelques planches de stickers que j'utilise pour certaines pages ou pour souligner certains évènements.

Etape 3 : organiser le BuJo

S'il n'y avait qu'un point à retenir, ce serait celui-ci. En effet, vous pouvez avoir toute la motivation du monde, un carnet superbe et du matériel qui déchire, si votre BuJo est mal organisé, vous ne parviendrez pas à vous l'approprier et à l'utiliser régulièrement. Pour être sûr de s'en sortir, le mieux est de faire le point en amont sur ce dont vous avez besoin. Par exemple, est-ce utile d'avoir un calendrier annuel ? Faut-il mettre un mois, une semaine ou une journée par page ? Y'a-t-il des éléments spécifiques dont vous voulez garder la trace (dépenses, rendez-vous, évènements) ? L'idéal est de lister tout cela, puis de tracer sur une page blanche une série de rectangles représentant les futures pages de votre BuJo. En les remplissant au fur et à mesure, vous pourrez tester diverses méthodes d'organisation et de répartition des pages, ce qui vous donnera une idée de la meilleure manière dont vous pourrez créer votre Bullet Journal. Évidemment, n'oubliez pas de numéroter les pages !

Partie planning

 Cliquez sur les images pour mieux voir ;)



Pour ma part, voici comment j'ai organisé mon BuJo. J'ai commencé par quatre pages d'index qui me servent à repérer toutes les sections que j'ajoute au fur et à mesure. Ainsi, je retrouve facilement les pages dont j'ai besoin ... d'où l'intérêt de les numéroter !

Juste après l'index, j'ai créé un calendrier en disposant trois mois par page, pour avoir une vision globale de l'année en cours. Je coche les jours qui passent et j'utilise des symboles et un code pour noter les évènements qui auront lieu plus tard dans l'année et qui ne tiendraient donc pas sur mon planning mensuel. Cela me permet de ne pas oublier les anniversaires, rendez-vous et autres sorties importantes.

Ensuite, au début de chaque mois, je crée une page calendrier pour avoir en tête les dates et les évènements proches, que je transcris là encore grâce à des symboles et à un code placé en bas. Ça me permet aussi, tout bêtement, de savoir quel jour tombe le 13 du mois et si je suis libre ou non le 25 au soir ...

Enfin, j'ai instauré un planning par page pour chaque semaine du mois. Vous voyez ici la première semaine de janvier, avec pour chaque jour une case contenant la date, les activités prévues sous forme de symboles, ainsi que les tâches à accomplir. C'est la partie du BuJo que j'utilise le plus.

Petit détail : j'utilise des post-its que je place sur le côté des pages, un peu comme des marque-pages, pour pouvoir retrouver plus facilement celles que j'utilise souvent. J'en ai cinq actuellement : mois en cours, semaine en cours, lectures, tracker d'activités et to-do list. Je trouve cette méthode hyper pratique pour ne pas perdre de temps.

Partie listes, trackers et autres fioritures
 






On en arrive à LA partie du BuJo que je préfère :) En effet, je fais pas mal de listes que je perds tout le temps, le BuJo était donc la solution idéale pour les regrouper toutes au même endroit ! Ces listes sont tout à fait personnelles et sont à adapter en fonction de vos besoins. Pour ma part, j'en ai pioché certaines sur des vidéos ou des tableaux Pinterest et j'ai inventé les autres ! Nous avons donc, en vrac :
- la liste des souvenirs sympas que je recommence tous les mois et que je remplis au fur et à mesure que les jours passent, pour avoir un tableau 100% "feel good" à la fin du mois,
- la liste des livres lus récemment, chacun assorti d'une note sur cinq,
- le "How was it ?" dans lequel je fais un court résumé de chaque séance d'équitation, squash, escrime, etc. afin d'en garder un souvenir,
- le tracker d'activité pour avoir une idée de ce que je fais de mes journées et évaluer dans quels domaines je devrais me bouger un peu plus !

Comme vous le voyez, je passe un peu de temps sur la déco, mais ça n'a rien à voir avec les merveilles que l'on trouve en parcourant les forums, c'est simplement que ça m'amuse de le rendre un peu plus choupi ... Mais il reste fonctionnel et pratique avant tout, c'est à ça qu'il sert !

J'espère que ces conseils vous auront été utiles :) N'hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !


mardi 3 janvier 2017

Malo et Jelly, le sauvage et la princesse


Depuis que je suis toute petite, je côtoie régulièrement des animaux et je suis assez dingue des bêtes en tous genres, qu'elles soient à poil, à plumes, à écailles et j'en passe. Passionnée d'équitation, j'ai tanné me parents pendant très longtemps pour avoir un cheval ... Mais même un poney, c'était trop compliqué, alors nous nous sommes rabattus sur du plus classique : un chat. Pas moins d'une demi-douzaine de félins se sont donc succédés à la maison depuis mes 9 ans, dotés de noms plus ou moins inventifs (Persian pendant l'ère Pokémon, Réglisse le tout noir, la minette sans nom par manque d'inspiration ...) jusqu'à la chatte actuelle de mes parents, baptisée Sybèle.

Nos deux fauves et leur activité préférée ... la sieste !

Évidemment, dès que j'ai eu mon propre chez-moi, j'ai voulu moi aussi avoir ma boule de poils personnelle ... Le hasard faisant bien les choses, Mister T. est lui aussi un adepte de la gent féline et possédait déjà un chat, Malo (oui, il est très fier d'avoir trouvé ce jeu de mots), lorsque nous nous sommes rencontrés. Dès que nous avons emménagé ensemble, j'ai adjoint à notre maisonnée la petite Jelly, une fille de Sybèle (qui venait juste d'avoir sa deuxième portée en quatre mois, la fourbe)(mes parents ont adoré).


 Malo l'inquiet, toujours aux aguets

Malo, le chat de mon chéri, est âgé de trois ans et demi. C'est un matou assez costaud avec des pattes énormes et surtout des poils dans tous les sens ... A se demander s'il n'a pas des ancêtres Maine Coon quelque part, bien que ce soit un "simple" chat de gouttière. Il nous en a fait voir des vertes et des pas mûres au fil des années, car il a un caractère assez particulier et surtout, il peu changer du tout au tout du jour au lendemain ! 

En effet, au début, Malo était un chaton très sociable et pot-de-colle, qui venait facilement faire des câlins et s'accommodait d'à peu près toutes les situations sans problème. Lorsqu'il a eu un an, Mister T., qui vivait alors dans un petit appart' situé dans un corps de ferme (c'est la campagne, ne cherchez pas) a décidé de lui permettre d'aller dehors histoire qu'il profite du beau temps. On n'a jamais su pourquoi mais suite à ça, Malo a pété une pile et est devenu complètement sauvage : pendant plusieurs semaines, nous n'avons pas pu l'approcher, même en lui proposant à manger. On a réussi à le "réapprivoiser" avec le temps, mais ça n'a pas été simple ... 

D'autant que lorsqu'on a emménagé ensemble, monsieur Malo, qui était redevenu sympa, nous a fait la même blague : pendant plus d'un mois, il était dehors en permanence et ne voulait même plus entrer dans la maison, même pour manger ! Il fallait poser la gamelle sur le pas de la porte et surtout laisser celle-ci ouverte pour qu'il ne se sente pas piégé ... un vrai casse-tête. On a supposé que c'était dû à l'arrivée de Jelly et au déménagement dans un nouveau lieu qui avait perturbé ses repères. Là encore, avec de la patience, on a fini par lui faire accepter l'idée de rester à la maison, mais ça n'a pas été sans mal. Du coup, lorsque nous avons à nouveau déménagé en septembre 2016, on a eu peur qu'il nous fasse encore une fois le coup du chat sauvage et qu'il se barre à la première occasion ... Mais ça s'est très bien passé ! 

Aujourd'hui, il passe des heures à l'intérieur, perché sur l'étagère de mon bureau ou sur nos genoux pour se faire papouiller. Il se laisse même peigner de temps en temps, je pense qu'il a compris que ça lui facilitait la vie question gestion des poils et il est bien content qu'on lui donne un coup de main vu l'ampleur de la tâche ! Ce changement de comportement nous a surpris, mais on pense que comme la maison est plus grande, il a compris qu'il y a plein de coins pour se planquer s'il veut la paix, ce qui le rassure pas mal. Pourvu que ça dure !

Jelly, toujours détendue, profite du canap'

Voici maintenant ma choupinette à moi, Jelly, deux ans. C'est donc la fille de Sybèle, la chatte de mes parents, qui a bien fait les choses car je voulais absolument un chat noir ^^ Cette petite minette est quasiment l'opposé parfait de Malo au niveau du caractère : il est solitaire, elle est super sociable, il est très calme, elle est joueuse et parfois hystérique ... Autant vous dire que la cohabitation entre ces deux-là n'est pas de tout repos !

Jelly a toujours été extrêmement câline, pot-de-colle, et d'un caractère égal. Elle adore grimper sur nos genoux pour des séances de papouilles, et on la laisse faire, même si elle fout des poils partout ...  Elle déteste être toute seule : quand elle était petite, elle miaulait à la porte de la salle de bains quand je prenais ma douche et que je la laissait dehors ! Encore aujourd'hui, elle nous suit dans la maison et se pose toujours à proximité de l'un d'entre nous. C'est une grosse vorace qui mange tout le temps et adore lécher les fonds d'assiette, finir les pots de yaourt et choper les croûtes de fromage. Heureusement qu'elle va se dépenser dehors régulièrement, sinon elle ne pourrait plus courir ...

Récemment, elle s'est entichée de mes élastiques à cheveux et joue avec pendant des heures : elle leur court après, les fait voler, les rattrape en l'air, les envoie sous le canapé, chouine pour qu'on aille les lui chercher ... et recommence. Je ne sais pas ce qu'elle leur trouve, mais j'ai intérêt à les surveiller car elle va les choper jusque sur la table basse ! Comme elle n'est pas très agile, elle ne prend parfois des vautres monumentales qui ont le mérite de beaucoup nous faire rire. Il faut dire que pour un chat, ne pas être agile, c'est tout de même terrible !



Aujourd'hui, même si parfois ils nous en font voir de toutes les couleurs, je ne pourrais plus m'en passer. J'adore regarder Malo qui pionce tranquillement sur mon étagère pendant que je bosse, je m'amuse à débusquer et à lancer les élastiques à mon chat pour la faire jouer ... Lorsque nous rendons visite à des amis ou des gens de la famille qui n'ont pas d'animaux, je trouve leurs maisons vides et bien calmes !

Et vous, ils sont comment vos chats ?